Paul eluard
Après la guerre, il adhère au mouvement Dada, puis au surréalisme avec André Breton dont il est l'ami intime. Toute la vie de Paul Eluard se confond alors avec le mouvement surréaliste dont il est l'un des piliers et aussi l'écrivain le mieux accueilli par la critique traditionnelle.
En 1926, avec Louis Aragon et André Breton, Paul Eluard entre au parti communiste français, puis en est exclu en 1933. Sa rupture avec Gala en 1930 lui offre la possibilité de parfaire son art poétique. En 1934, il épouse Maria Benz, qu'il surnomme Nusch. Luttant pour toutes les révolutions, il s'insurge notamment contre la rébellion franquiste en Espagne, au côté de Pablo Picasso.
Pendant la Seconde guerre mondiale, Paul Eluard rejoint définitivement le Parti communiste et entre dans la Résistance. Il anime le Comité national des écrivains (CNE). Son poème "Liberté" est largué par les avions anglais sous forme de tracts au-dessus de la France occupée et devient connu dans le monde entier.
Entre 1916 et 1952, Paul Eluard, qui est considéré comme un poète majeur, publie plus de 100 recueils de poésie. A côté de ses œuvres où il fait de la femme une muse et où il "chante" l'amour, Paul Eluard demeure un poète engagé dans des aspirations à la fois humanistes et révolutionnaires. Principales œuvres : Le Devoir de l’inquiétude (1917) / Poèmes pour la paix (1919) / Mourir de ne pas mourir (1924) / Au défaut du silence (1925) / Capitale de la Douleur (1926) / L’Amour, la Poésie (1929) / Ralentir travaux (1930) / La Vie immédiate (1932) / Les Yeux