Paul Grindel plus connu sous le nom de Paul Eluard
Ses œuvres poétiques, outre ses engagements politiques importants, sont souvent inspirés par les femmes aimées,
Paul Eluard va ainsi publier son premier recueil en 1926 avec Capitale de la douleur, œuvre entièrement dédiée à sa muse, Gala.
Le poème proposé pour ce commentaire, La courbe de tes yeux, est l’avant dernier texte de cet immense recueil, tourné vers l’amour, le plaisir d’aimer et de partager cet amour.
Annonce la problématique et le plan en suivant
Ce poème se présente comme un blason puisque tout le long de ce texte Eluard fait l’éloge d’une femme en utilisant une sorte de métonymie à travers le détail physique des yeux, du regard.
Pour cela, il utilise des champs lexicaux afin de nous faire découvrir l’apparence physique, la décrivant comme un peintre dessinant un nu. On retrouve ainsi le champ lexical de la géométrie « courbe, tour, rond …. » évoquant l’idée de forme du corps, de rondeur chez la femme, mais également celui de la perception du regard de l’auteur « auréole, berceau, ailes, couvées, astres, douceur, innocence, yeux purs, regards »
Le titre lui-même est évocateur de cette idée de courbe, de cercle, « le contour de tes yeux » apporte l’idée d’un regard circulaire enveloppant le cœur du poète, le cœur représentant le siège de ses sentiments. Le premiers vers en alexandrin, très long dans sa construction, met l’accent sur deux éléments riches de sens pour les surréalistes et Eluard, les yeux et le cœur, essence même de l’amour et de la vie.
On peut également remarquer que le poème