Paul jenkins
Il étudie à l’Art Students League de New York entre 1948 et 1952, sous la direction de Yashuo Kuniyashi, peintre d’origine japonaise considéré pour beaucoup comme un ennemi à l’époque. Jenkins cultive toute sa vie un amour profond pour la culture japonaise.
Dès 1953, Jenkins par en Europe, visite l’Espagne et l’Italie avant de se poser à Paris. Il y côtoie Dubuffet, Mathieu, Soulages, mais surtout découvre les aquarelles de Gustave Moreau.
Paul Jenkins fait sa toute première exposition personnelle en 1954, à la galerie de Paul Facchetti, qui deux ans auparavant faisait découvrir Pollock aux Parisiens. Sa peinture est alors proche du tachisme.
En 1955 et 56, deux expositions américaines, à la galerie Dusanne de Seattle et chez Martha Jackson, une des plus importante galerie à New York.
Ses formats, son geste, prennent une nouvelle ampleur. Les surfaces dégagées des tous nouveaux lofts américains autorisent en effet les très grands formats.
Dans ces années-là Paris s’oppose culturellement à New York, Jenkins, lui est aussi à l’aise dans l’une ou l’autre ville, savant mélange d’énergie new-yorkaise et de « métier » parisiens.
Comble du raffinement technique, Jenkins étale sa peinture le plus légèrement possible avec un couteau eskimo d’ivoire afin d’obtenir des effets de fluidité subtiles. » Avez-vous déjà vu un aileron de requin qui fend la surface de l’eau ? C’est très joli. La beauté recèle une violence latente… »
Depuis sa jeunesse, Paul Jenkins est fasciné par la scène, proche de Jean-Louis Barrault, il écrit une pièce : Strike the Puma, jouée à Broadway en 1967. Par la suite, Paul Jenkins crée le décor d’une