Paul Verlaine (1844-1896):
Poète symboliste du 19ème siècle. Verlaine obtient son baccalauréat en 1864, s’inscrit en droit, mais c’est la poésie qui l’attire.
À l’âge de vingt-deux ans, il publie à compte d’auteur les Poèmes saturniens (1866) et, en 1869, Fêtes galantes. Il rencontre Mathilde Mauté à l’âge de vingt-cinq ans et l’épouse en 1870. Le siège de Paris, les troubles de la Commune (1871), et la rencontre de Rimbaud en 1871 bouleversent sa vie : les deux poètes vivent une relation passionnée et partent en Angleterre et en Belgique (Verlaine écrit alors Romances sans paroles). En juillet 1873, Verlaine tire sur son ami et est emprisonné en Belgique prison. En mars 1884, il publie un essai, Les Poètes maudits. À partir de 1887, la célébrité de Verlaine est incontestable mais il mène une vie de débauche (alcool, etc.) et séjourne régulièrement à l’hôpital… Il meurt dans un certain dénuement en janvier 1896. I. Description du paysage
1ère partie:
C’est un poème écrit en décasyllabe, avec des rimes suivies. Promenade en apparence paisible mais un peu triste. Monotone --> vers 1,2. Vers très régulières, longue phrase, pas de gaieté, lent. Enjambement v. 12,13. Allitérat° en –s. Assonance en –an --> effet triste
2ème partie:
Paysage impressionniste --> fait penser tableau. Travail de couleur. Plan d’eau, arbres autours, sole pleureur, nénuphars sur l’eau --> rappelle tableau de Monet. Couleurs pâles, « brume», v.14 couché du soleil, lumière. V.1: suprême -> dernier rayon. Eléments horizontaux: étang, eau, nénuphars. Verticaux: arbres, sole pleureur. Mais composition en miroir surprenante. Décalage avec v.1 rayons suprême. V.13, 14 suprêmes rayons ne veut pas dire la même chose. II. La souffrance et l’angoisse
Poème imparfait de descri° mais on avance.
Solitude: v.11 « J’errais tout seul », promenade sentimentale mais seul donc qq’un manque --> absence allusion à la souffrance.
«Désespérant», «pleurant»,