Pauvrete
Plusieurs manières permette de mesurer ce que l'on peut nommer comme "l'exclusion". La plus courante est le taux de pauvreté monétaire. Selon cet indicateur il y avait 8,6 millions de personnes pauvres en 2010 soit 450 000 personnes de plus que l'année 2009 et 780 000 personnes de plus que l'année 2008. Ces 8,6 millions de personnes sont considérées comme pauvres car elles se retrouve à vivre sous le seuil de pauvreté monétaire qui se trouve à 60% du niveau de vie médian. Depuis 1970, le seuil de pauvreté a doublé, passant de 472 euros à 964 euros en 2010 pour une personne seule. Le taux de pauvreté relatif permet de prendre en compte l'évolution générale de la société, cependant tout les pays ne l'ont pas retenu. Les États-Unis, eux préfèrent mesurer la pauvreté en fonction d'un minimum vital, ce qui minimise les conséquences car si il la mesuraient de manière relative comme la France il aurait alors 25% de pauvres en 2005 soit le double du taux officiel selon l'OCDE. En 2000, au sommet de Lisbonne, l'Union Européen à retenu un seuil qui est à 60% du niveau de vie médian même si pendant longtemps la France à longtemps privilégié le seuil à 50% avant de rejoindre ses voisins européens en 2008. Le seuil de pauvreté à 60% englobe des situations sociales très diverses car ce n'est pas la même chose de vivre avec le RSA qui est de 475 euros par mois ou juste de vivre en dessous du seuil de pauvreté avec 960 euros. D’où l’intérêt de disposer du seuil de pauvreté à 40% soit 644 euros par mois. Ainsi en 2010, 3,8% de personnes était en grande pauvreté, ce qui à fortement progressé depuis 2004. De la même manière la situation des pauvres s'est fortement aggravée. Néanmoins la France est le pays qui s'en sort le mieux comparé a ses pays voisins européens. La France, ainsi que la Suède, la Finlande, l'Autriche, le Danemark et les Pays-Bas des pays ayant le plus faible taux de pauvreté grâce à leur système de protection sociale. Ces prestations