Paysage, charles baudelaire
Tiré des Fleurs du Mal, de Charles Baudelaire
Section « Tableaux parisiens »
● Comment faire un commentaire ?
○ Lectures successives
1) Trouver l’idée directrice : poème descriptif et onirique
2) Composition du texte :
▪ 1ere partie (vers 1 à 4) : introduction, annonce du projet du poète (églogue : tableau « parfait » inspiré de l’antiquité).
▪ 2eme partie (vers 5 à 8) : situation du poète : il contemple le monde du haut de sa mansarde.
▪ 3eme partie (vers 9 à 13) : il s’écarte du réel et devient un peintre du clair obscur.
▪ 4eme partie (vers 14 à 16) : il se ferme au monde extérieur et plonge dans son univers intérieur.
▪ 5eme partie (vers 17 à 26) : création d’un monde idyllique, par la seule volonté du poète, qui rappelle le poème Moesta et Errabunda.
→ Le poète part du réel pour donner libre cours à son imagination.
3) Série de lectures mettant en valeur les récurrences :
▪ Des modes : indicatif → réalité et volonté du poète architecte (démiurge) infinitif → mode intemporel et impersonnel : présence d’un ailleurs qui échappe au temps. ▪ Des temps : présent et futur → paysage tourné vers l’avenir.
▪ Des réseaux lexicaux : ◦ des sensations (visuelle, auditive, tactile, gustative) ◦ de la ville moderne ( « clochers », « tuyaux », « charbon », « cité », « mansarde »…) ◦ de l’antiquité ( « cité », « églogues », « idylle ») ◦ des saisons ( l’hiver est la seule saison désignée au singulier) ◦ de la nature organisée (« jardins », « jets d’eau »…) ◦ du rêve (à relier à l’emploi de la première personne)
Tout le poème est organisé autour de la volonté du poète, il commence par « je veux » (vers 1) et se termine presque par « ma volonté » (vers 24), 6 occurrences du « je » et 9 du « me/moi ».
○ Le plan autour d’une problématique
PBL : De quelle façon l’imagination du