La seconde Guerre Mondiale prend fin en 1945, après la capitulation de l’Allemagne. C’est un véritable désastre: le bilan de cette guerre est considérable, avec de nombreuses villes entièrement détruites, telles que Hiroshima, Nagasaki, ou Berlin, mais également avec 50 à 60 millions de morts. La découverte des camps de concentrations a traumatisé profondément la population, lors de la découverte des horreurs de l'univers concentrationnaire nazi.
L'Europe, elle, est ravagée, et perd définitivement sa prépondérance.
Sur les ruines de l'Europe de 1945, les États-Unis et URSS sont devenus deux puissances nucléaires.
Dans ce contexte, la fin du conflit marque-t-elle une rupture dans l’histoire de l’Europe et du monde ?

Nous nous intéresserons, dans un premier temps au bilan de la guerre, pour voir quel est le nouveau paysage du monde, quels ont été les bouleversements du paysage économique et politique du monde depuis 1945 .

La Seconde Guerre Mondiale présente un bilan humain très lourd, puisqu’on comptabilise entre 50 et 60 millions de mort, soit 6 fois plus que lors la Première Guerre mondiale.
On compte 21 300 000 morts en URSS, 5 420 000 de morts pour la Pologne, soit 1/5ème de sa population.
Cette guerre mondiale fut une guerre totale, les civils en furent la principale cible, pour des raisons multiples: la déportation, l’occupation des pays , les bombardements…..
Le bilan économique est tout aussi lourd, l’Europe est à reconstruire. Les usines , les infrastructures (comme les voix de communication très largement endommagées) ainsi que les logements ont été détruits.
Les dépenses de reconstruction sont énormes car de nombreuses villes furent détruites, soit qu’elles furent des champs de batailles (Stalingrad ou Berlin), soit des cibles de bombardements (Londres ou Hiroshima).
Enfin, l’Europe est ruinée, les combats qui s’y sont déroulés ont contribué à la désorganisation des villes.
Mais c’est aussi, et surtout, un traumatisme collectif