Paysages- les fleurs du mal
Je veux, pour composer chastement mes églogues,
Coucher auprès du ciel, comme les astrologues,
Et, voisin des clochers écouter en rêvant
Leurs hymnes solennels emportés par le vent.
Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde,
Je verrai l'atelier qui chante et qui bavarde;
Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité,
Et les grands ciels qui font rêver d'éternité.
II est doux, à travers les brumes, de voir naître
L'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtre
Les fleuves de charbon monter au firmament
Et la lune verser son pâle enchantement.
Je verrai les printemps, les étés, les automnes;
Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones,
Je fermerai partout portières et volets
Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais.
Alors je rêverai des horizons bleuâtres,
Des jardins, des jets d'eau pleurant dans les albâtres,
Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin,
Et tout ce que l'Idylle a de plus enfantin.
L'Emeute, tempêtant vainement à ma vitre,
Ne fera pas lever mon front de mon pupitre;
Car je serai plongé dans cette volupté
D'évoquer le Printemps avec ma volonté,
De tirer un soleil de mon coeur, et de faire
De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.
I- L'imagination du poète s'appuie sur une observation du réel. 1) L'attitude du poète face au réel( le mvt du texte).
2) L'analyse des sensations du locuteur face à la ville.
3) Observation de la modernité de la ville avec la présence des usines. et la présence des usines et la présence du charbon.
II- La métamorphose du paysage par l'imagination créatrice.
1) Un paysage dilaté qui échappe à la puissance du temps.
2) Un paysage transformé par l'artiste- successsion de tableaux.
3) Ville magique marquée par l'idéalisation : contes de fées.
III- La caractérisation du poète.
1) Originalité du romatisme Baudelairien - toune le dos à la vie sociale, tourné vers lui meme
2) Un poète