Commentaire composé

La peau de Chagrin est un roman écrit par Balzac en 1831. Cette fiction s'inscrit dans le registre du conte oriental de par sa singularité et de son arrangement. Les historiens s'accordent pour dire que c'est l'un des premiers ouvrages à succès, sinon le premier. Les évènements prennent pour fait le parcours de vie de Raphael de Valentin, de son ascension, des différents dilemmes qui vont lui être soumis ainsi que de la suite d'évènement tragiques qui vont en découdre. Le court passage que nous allons prendre pour essai se situe à la fin du roman dans la troisième partie, à savoir « L'agonie ». Après avoir fait le pacte avec cette peau, il réalise que tout ce qu'il veut il aura mais qu'en contrepartie il lui sera enlevé de la vie, cette peau reprenant son énergie vitale. Raphael se trouve dans ce passage plein de sa fortune mais trop occupé à ne pas souhaiter désirer puisque que son seul désir soit la vie, cette même vie qui s'efface devant lui si l'avidité le prend. Monsieur Valentin est alors très malade et vis une vie recluse dans sa richesse, ne sortant que peu et vivant sa maladie seul.

Dès la première lecture l'on est à même de remarquer une utilisation poussée de champs lexicaux traitant principalement de fatigue, et des aspects de sa maladie. Le premier recoupement englobant les lignes 1 à 14, l'on prend garde à l'aspect observateur du professeur qui analyse extérieurement son ancien élève. C'est ainsi que les termes somptueux (l.2), riches (l.8), enrichi d'or (l.12), cachemire (l.11) ou encore ambre (l.13) et émaillées (l.13) mettent et décrivent bien l'aisance financière de Raphael, ce vocabulaire et d'autant plus frappant que l'auteur met en scène et parsème un champ lexical maladif qui prend une tournure considérable dans la construction et l'interprétation du texte. Tout comme les mots mélancolie (l.5), maladive (l.6), affaissé (l.6), visage pâle (l.7), blancheur (l.9) et molle (l.9) le montrent, Raphael est mis dans une