Monsieur le ministre de la justice,

Par la présente, je vous écris en ma qualité de député de l’Etat Texan aux fins de vous faire part de mon sentiment à l’égard de l’exécution prévue ce 13 novembre 2013 à l’encontre du condamné Mr Pierros CORSINITOS.
Vous n’êtes pas sans savoir que 18 Etats américains ont, à l’heure actuelle, aboli la pratique de la peine de mort au sein de leur législation.
Leur décision a été présidée par plusieurs motifs tels qui seront détaillé ci-après.
Tout d’abord, l’argument le plus incisif concerne le droit à la vie tout dont dispose tout individu. De manière générale, il s'agit du droit à ne pas être tué. Ce droit a été consacré par la déclaration universelle des droits de l’homme à laquelle les Etats unis ont adhérés en 1948, convention, qui bien qu’elle n’ai aucune portée juridique, est engagement que les pays signataires doivent respecter. Force est de constater qu’en pratiquant la peine de mort, l’Etat TEXAN méprise les droits qu’il s’est engagé à respecter.
Deuxièmement, nombres d’exécutions de sont pas pratiquées dans le respect de la dignité humaine. En effet, encore tout récemment, deux exécutions, en notre Etat et en Arizona, par injection létale ont été pratiquées alors même qu’ils ne disposaient plus de barbituriques. Ils ont donc procédé à l’exécution en utilisant des barbituriques non homologués causant ainsi au condamné d’affreuses souffrances. Qu’outre le fait que cette pratique va également à l’encontre de la déclaration universelle des droits de l’homme, elle contrevient également à la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ratifiée en 1994 par les Etats-Unis,
En outre, vous appliquez la peine de mort mais où est donc passé le droit de se racheter, se réinsérer ? Le système judiciaire à pour but d’éduquer et de corriger les personnes reconnues coupables de crime. Un homme exécuté, n’est pas un homme à qui on a laissé une seconde chance.
Non seulement que