Peinture française
Le Serment des Horaces
1784
© R.M.N./G. Blot - C. Jean
Cartel
Jacques-Louis DAVID (Paris, 1748 - Bruxelles, 1825)
Le Serment des Horaces
1784
Collection de Louis XVI
Huile sur toile
H. : 3,30m. ; L. : 4,25m.
INV. 3692
Peintures
Signé et daté en bas à gauche : L.David/faciebat/Romae/anno MDCCLXXXIV.
Plan interactif
Auteur(s)
François de Vergnette
Le Serment des Horaces
Au VIIe siècle av. J.-C., les trois frères Horace, choisis par les Romains pour défier les Curiaces, champions des Albains, jurent de vaincre ou de mourir. Ils reçoivent de leur père les armes du combat, tandis que les femmes de la famille n'écoutent que leur douleur. Cette oeuvre de David, qui est une commande royale, constitue le manifeste d'un style nouveau, le néoclassicisme. L'architecture de la salle comme les attitudes des guerriers sont régentés par une rigoureuse géométrie.
Notice
Les Horaces et les Curiaces
Au VIIe siècle av. J.-C., pour mettre fin à une guerre sanglante entre Rome et Albe, chaque cité avait désigné ses champions : la première choisit les Horaces, la seconde les Curiaces. Or, les deux familles étaient unies par plusieurs mariages. Jacques-Louis David peint les Horaces avant le combat. À leur père, ils font le serment de vaincre ou de mourir pour la patrie. Sur le côté droit, les femmes n'écoutent que leurs sentiments de soeur, d'épouse ou de mère devant ce duel annoncé. Sabine, soeur des Curiaces et femme de l'aîné des Horaces, ainsi que Camille, soeur des Horaces et fiancée à l'un des Curiaces, inclinent tristement la tête. Derrière elles, la mère des Horaces embrasse ses petits-enfants.
Le renouveau d'une peinture morale
David a choisi ce sujet de l'histoire romaine pour sa première commande royale en 1784. Prix de Rome en 1776, agréé et reçu à l'Académie, il veut commencer