Pelleas et Melisande
Résumé : "L’intrigue se déroule au Royaume imaginaire d’Allemonde, gouverné par le vieil Arkel. Après avoir rencontré Mélisande, créature fragile et énigmatique, au cours d’une chasse en forêt, le Prince Golaud l’a épousée sans rien savoir d’elle, puis l’a présentée à son demi-frère Pelléas. Entre Mélisande et Pelléas, un lien secret s’est d’emblée tissé, fait de regards et de complicité, d’amour peut-être ? Golaud se met à épier Pelléas et Mélisande : il recommande d’abord à son demi-frère d’éviter son épouse, puis ne tarde pas à menacer fermement, dévoré peu à peu par la jalousie. Pelléas et Mélisande finissent par s’avouer leur amour : au moment où ils s’embrassent, Golaud sort son épée et tue Pelléas, laissant Mélisande s’enfuir. En présence d’Arkel et d’un Golaud rongé par les remords, la mystérieuse Mélisande s’éteindra lentement, sans que son mal soit clairement identifié et que Golaud ne parvienne à percer la vérité sur les liens profonds qui l’unissaient à Pelléas. "
Mon avis : L’histoire de Pelléas et Mélisande, est l’histoire d’un amour maudit, dans la lignée des amours impossible de Tristan et Iseult ou Roméo et Juliette. Mais c’est également une œuvre dans le courant symboliste du 19eme siècle, qui prône la volonté de se détacher du Réalisme et théâtre mimétique.
En effet, ce courant est avant tout l’expression de la mélancolie, les personnages de théâtre mettent en scène des caractères moins définis et plus flous. A l’image des personnages de Pelléas et Mélisande, qui seulement une fois au porte de la mort, délivrent leur vrai sentiments. D’ailleurs la mort est annoncé dès l’acte 1, puisque Pelléas dit d’une lettre de son ami mourant qu’elle "est si triste qu’on voit la mort entre les lignes".