François Kevin 2 septembre 2013
Jugement de goût de l’Essai de Daniel Pennac, « Comme un roman ».
« Comme un roman » est le dernier Essai, sortit en 1992 de Daniel Pennac, dans lequel il explique pourquoi la jeunesse n’est-elle pas intime avec les livres. Pourquoi ces derniers sont pris comme un fardeau par l’élève et l’adulte qu’il va devenir. Enfant, nous adorions écouter nos parents lire une histoire, voire même, plus tard, la lire avec eux avant de nous endormir : cette envie du livre, une fois à l’école, disparaît : mais alors, pourquoi ? C’est ce que Daniel Pennac explique explicitement dans son œuvre au fil de ses soixante-sept chapitres.
Selon l’auteur, les parents sont à la base de ce rejet littéraire : il nous donne un exemple concret : la lecture du soir, servant à nous endormir. Histoire répétée chaque soir qui rassure l’enfant. Daniel Pennac dénonce ici le fait qu’après ces répétitions, l’enfant n’aura tout de même pas compris le sens de l’histoire, chose essentielle, et les parents ne s’en soucient guère. Certes, je me souviens des lectures offertes par mes parents le soir. En comprenais-je le sens ? Je ne saurais le dire.
Pour lui, la télévision joue également son rôle dans le sens où les parents la mettent au stade de récompense lorsque leur enfant aura lu son livre, pour donner l’exemple type. Le livre passe ainsi au stade de fardeau.
Daniel Pennac met également en cause la façon de travailler dans les écoles : les livres sont imposés aux étudiants et ces derniers savent pertinemment qu’à la clé, ils auront une interrogation sur laquelle ils seront notés et le tout dépendra de leur année. Le livre passe ainsi au stade de boulet que l’on doit traîner. L’auteur dénonce que ce n’est pas l’envie qui nous fait lire, mais l’obligation dans ce cas-ci. De cette manière, il dénonce l’enseignement en général ayant pour but la réussite scolaire de l’élève sans pour autant s’attarder sur le