Pensée sociale et relations intergroupes
A/ Introduction
Nous ne pouvons nous empêcher d’avoir des inférences causales, c’est à dire, chercher une cause à nos comportements, nos sentiments, nos émotions, ou ceux des autres.
Les recherches qui qui lui sont consacrées sont traditionnellement regroupées sous le nom de :
Attributions causales : (Heider, Kelley, Jones et Davis). Les chercheurs se sont intéressés par la façon dont les gens expliquent et interprètent les comportements et les états émotionnels. Plus tarde (Weiner 72), s’intéressent à a façon dont les gens expliquent les performances (succès et échecs).
Objectif : cerner les conditions conduisant à tel ou tel type d’explications causales.
Un tel intérêt rejoigne un autre courant de recherches :
Le locus of control LOC : ) consacrée à la façon dont les gens expliquent ce qui leur arrive dans la vie en bien comme en mal en différenciant.
(Phares, Rotter) Le développement des théories attributionnelles ne saurait pourtant pas faire oublier les différences importantes existant dès l’origine entre ces deux approches. Alors que les chercheurs étudiant les attributions causales avaient pour objectif d cerner les conditions conduisant à tel ou tel type d’explications causales, ceux étudiant le LOC se situaient d’emblée dans une perspective différentialiste et cherchaient à différencier les personnes privilégiant les explications témoignant de l’établissement d’un lien de cause à effet entre le renforcement reçu (succès ou échec ) et certaines caractéristiques de l’individu.
Rupture dans la représentation de l’homme : Les premiers travaux sur l’attributions sont associés à la conception de l’homme comme un scientifique spontané
Alors que les derniers travaux est plutôt associés à la conception de l’homme comme un avare cognitif ou un ordinateur fautif.
B/Le processus d’attribution causale et la conception de l’homme comme un scientifique spontané (ou naïf ou intuitif)
1930-1950 :