= Pour la recherche des idées:
Problème: Le problème c'est que celui qui veut penser doit faire attention, en un certain sens s'isoler.
Mais dans la mesure où il fait attention à quelque chose il entre en relation: vous voilà dans l'embarras, partagé entre l'intériorité et l'extériorité si toute conscience est conscience de quelque chose.

Quel rapport y a t-il entre la pensée et les termes d'une langue: si ce rapport est étroit, alors, d'une certaine manière on ne pense pas seul mais avec des significations sédimentées au cours du passé.
Si les mots sont la chair de la pensée, nous pensons avec une langue qui implique une conception du monde et nous ne sommes pas l'auteur de cette conception du monde: conséquence pour votre sujet.

Voici une 1ère aide pour la recherche

I. Peut-on apprendre à penser?

Comment décrire un acte?

-Si penser est une activité comment définir ce qui se réalise, comment définir un mouvement sans l'immobiliser, sans parler d'autre chose que de lui, de la trace qu'il a laissé, de sa fin ou de son produit?

Utiliser Qu'est-ce que penser?
-Si les pensées viennent quand elles veulent, comment apprendre une activité dont une grande partie nous échappe?

-S'agit-il d'apprendre un savoir ou d'effectuer un apprentissage sans maître puisqu'on ne peut penser que par soi même?

-Si penser c'est se tourner vers l'intelligible et se détourner du visible, comment cette conversion pourrait-elle s'effectuer sans une violence exercée par un maître, qui laisse le disciple au seuil de la pensée? Voir Platon le soleil la ligne la caverne.

-S'exercer aux mathématiques est-ce seulement exercer l'agilité de son esprit, prendre l'habitude de se détourner du sensible, simple préparation, propédeutique?

"Celui qui ne commence pas par comprendre ne sait pas ce que sait que penser." Alain, Les Idées et la âges, I page 160.

II. Pour un plan...

1) Au delà du préjugé qui est superstition, passivité, dépendance la pensée n'est