Penser fait souffrir

2536 mots 11 pages
"Penser fait souffrir" (Stendhal)
Introduction :
Dans un film récent, le personnage principal est tombé éperdument amoureux d’une jolie jeune fille qui se trouve être la future fiancée de son meilleur ami. Il est confronté à un choix délicat entre son attirance pour cette belle demoiselle et sa conscience qui lui dicte agir en tant qu’ami et de peser le pour et le contre. Il se met à penser longuement, mais au final, avec les plus grands regrets, il renonce à la fille pour l’amitié et le bonheur de son ami.
Comme le dit si bien Stendhal qui est l’auteur de « Le Rouge et le Noir » ou encore de « La Chartreuse de Parme » entre autres, « Penser, fait souffrir ».
L’activité de la pensée implique un questionnement intérieur et de cette problématique interne doit jaillir un engagement. On pourrait bien évidemment prôner l’indifférence, ce qui signifierait un rejet de notre pensée, donc de nous même, mais ceci n’est pas la question.
L’exercice de la pensée comporte toujours un examen critique, ce qui peut nous faire souffrir, car il y a une perte de l’immédiateté, de la naïveté, de notre rapport aux choses et au monde. La thèse contraire serait de dire que penser apporte joie et bonheur, ce qui nous approcherait de la vision « parfaite et aveuglée » du monde qui consisterait à croire que « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », mais en se posant la question : que nous apporte la pensée ?. On s’aperçoit que la pensée n’apporte pas que souffrance et malheur ou au contraire que gaité et jouissance, mais elle se situe entre deux, le chemin de la pensée et sa finalité, souffrance ou joie, dépend essentiellement de notre situation psychologique et physique ainsi que du choix qui nous est le plus favorable lorsqu’on procède à l’examen critique de notre pensée.
L’action de penser nous oblige à nous remettre en question, donc elle s’oppose à une simple vision, qui consisterait à fermer les yeux ou à jouer l’indifférence.
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