Pensez-vous que certaines avancées scientifiques se font au détriment du bien-être de l'humanité ?
Pensez-vous, comme Jean Rostand, que certaines avancées scientifiques se font au détriment du bien-être de l'humanité ?
Les sciences ouvrent à des perspectives de nouveaux développements dans des domaines aussi diversifiés qu'importants. Chacun est à même dans sa vie quotidienne de mesurer les progrès réalisés grâce à celles-ci. Cependant, et ce depuis que l'homme a pris la mesure des compétences que les sciences développent, une question reste au centre des débats. Cette question porte sur les répercussions de l'évolution scientifique sur les populations. Jean Rostand traite donc une question intemporelle, abordable par quelque génération que ce soit. Il prend lui, la partie des recherches dites utiles, concrètes, desquelles chacun peut se sentir concerné. Cependant, les termes de «recherches utiles» sont subjectifs et discutables. Pour traiter de cette question, nous verrons tout d'abord les avancées comportant des dangers clairement identifiables. Par opposition suivront les avancées qui sont moteur même du bien-être de l'homme. Pour finir nous conclurons grâce à l'appréciation des éléments dégagés par cette étude de la situation.
I) Certaines avancées sont nuisibles à l'homme
A- Certaines avancées affichent des dangers clairement identifiables
Certaines avancées représentent nombre de dangers. Cependant, ces derniers ne dissuadent en rien les autorités, bien plus affectés par leurs intérêts propres que par les risques que ces évolutions engendrent pour la population. En effet, depuis quelques temps, les autorités et multinationales du nucléaire invitent les associations, groupes et autres collectifs à participer à différentes formes de débats. Il s'agit bien d'un processus cohérent, coordonné, bénéficiant de puissants moyens, dont l'objectif est de faire accepter par les populations le nucléaire et ses risques. Qui dit centrale nucléaire dit énergie nucléaire.
La croissance de la demande énergétique est plus rapide que