Par définition, l'autobiographie est un récit rétrospectif qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu'elle met l'accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l'histoire de sa personnalité. Quant à la véracité des propos, ils sont pour la plupart invérifiables. C'est pour cela que cette question ce pose. Si un auteur veut écrire sa biographie, c'est qu'il en ressent le besoin. Il définit lui même le but de son oeuvre. Par exemple Georges Sand dans sa biographie, exprime le besoin de faire un étude "sincère" de sa propre nature alors qu'Anne Frank veut simplement se confier. D'autres veulent laisser une trace d'eux dans le temps comme Jean-Jacques Rousseau. Tous, bien qu'ils aient des objectifs différents, disent clairement qu'ils veulent dire la vérité, raconter leurs émotions, leurs sentiments.
Si tel est leur but, quel intérêt aurait-il à mentir? Qui sommes nous pour leur dire qu'ils mentent? Nous n'avons aucune preuve concrète. D'autre part, si le but de l'auteur est de raconter un souvenir par exemple, la mémoire peut trahir celui qui écrit. Nous avons tous fait l’expérience de décrire un événement à quelqu'un et de ne plus se rappeler de certains moments ou d’omettre quelques passages car on les trouvait inintéressants. Bien que ce soit inconscient, cela nous permettrait de nous poser des questions sur l'intention de l'auteur qui est de dire TOUTE la vérité. De plus, chacun de nous à une sensibilité différente face à un événement.
Imaginons, un agresseur, une victime et un témoin qui s'expliquent dans un tribunal. L'agresseur avouera qu'il a frappé la victime. La victime dira que c'était horrible, qu'elle a faillie mourir et qu'il l'a frappé à sang. Le témoin selon sa sensibilité, racontera les faits d'une manière différente encore. L’objectivité de l'auteur est donc contesté ici. La victime voudra en rajouter pour que cela paraisse plus grave alors que l'agresseur sera tenté de faire l'inverse. Chacun agis