Persépolis
C’est Marjane SATRAPI, née en 1969 en Iran, elle est d’une famille aisée avec des idées sur le communisme. Elle a fait ses études au lycée français en Europe pour fuir la guerre et le régime politique Iranien.
Œuvre :
L’œuvre Persépolis se décline sur 2 supports différents :
- une bande dessinée (moyen populaire d’expression qui apparaît en 1827) éditée en 4 volumes entre 2000 et 2003.
- un film, adapté de la BD, sorti en 2007.
Structure :
La bande dessinée et le film sont en noir et blanc, pour la BD, ce choix permet de créer de forts contrastes et de laisser toute la place au texte. Pour le film, il représente le passé (flash-back, des retours en arrière), la couleur envahit l’écran lorsque le passé rejoint le présent.
L’auteur utilise des plans moyens, rapprochés, d’ensemble et des gros plans.
Époque :
Au début l’histoire se passe au Téhéran et relate la chute du Shah, ensuite elle met en scène les conséquences de la révolution islamique qui a fait suite au renversement du Shah, c’est également à cette époque qu’il y a la guerre entre l’Iran et l’Irak (1980-1988), à la fin Marjane retourne au Téhéran même si la guerre est finie, le régime est toujours répressif. En 1994, elle s’exile en France où elle vit depuis.
Critiques : - objectif : l’artiste dénonce une situation de souffrance dans son pays, elle fait découvrir son histoire et celle de son pays, comment elle a vécu le régime totalitaire, la guerre civile… C’est une critique virulente.
- subjectif : j’ai bien aimer cette œuvre même si je n’ai vu que le film, j’ai découvert l’histoire de l’Iran, j’ai été ému par l’histoire de Marjane et j’ai adorer suivre le parcours de sa vie.
Liens :
Comme avec la liste de Schindler (1993) de Steven SPIELBERG (1946-…), ça se passe pendant la guerre et Persépolis a été adapté en film et la liste de Schindler en ai