Persepolis
Ce n’est pas pour rien que l’œuvre de Satrapi et Paronneau fut acclamé par le jury à Canne. En effet, Persepolis s’attribue des qualités indéniables comme au niveau de l’animation par exemple. En noir et blanc, les dessins ont été faits à la manière traditionnelle sont d’une beauté rare et minutieuse tout en étant d’une sobriété classe. Comme le mentionne Catherine Ouellet-Cummings dans la revue cinébulles, «Le résultat de ce travail patient se sent dans la pureté du dessin et dans l'élégance de la ligne.» Le dessin plus minimaliste permettent amplifier l’identification aux charmants personnages profondément humains. L’histoire autobiographique est aussi remarquable puisque l’on ressent tout le poids de la dictature iranienne dans le quotidien de Satrapi qui ne peux qu’éveiller notre empathie en vers cette femme en quête de liberté. Les scènes des films sont