personnellle
André-Paule Mignot
Editions Hurtubises HMH
Pourquoi a-t-on pratiqué l’esclavage ? Est-il toujours d’actualité ?
L’ouvrage commence ainsi :
« Je m'appelle Jean-Baptiste Léonard. J'ai douze ans. Tout le monde pense que je suis haïtien... parce que je suis Noir. Vraiment noir ! Et bien non, je suis québécois. Mon père est québécois, comme l'était mon grand-père, mon arrière-grand-père et son père avant lui... Le premier Léonard est arrivé à Québec vers 1783. Il était alors âgé de 14 ans. Il s'appelait Lygaya. C'était un esclave. »
Puis le roman historique débute. Au XVIIIe siècle, en 1780, Lygaya, douze ans, vit au Cameroun, en Afrique, entre son père Pinto et sa mère Sanala, quand un jour, des hommes envahissent le village. Lygaya et sa famille sont faits prisonniers par des marchands d’esclaves pour ensuite être vendus.
S’ensuit un terrible voyage et un parcours de vie enchainant déchirements et retrouvailles qui le mènera à Québec où sa vie se déroulera.
À travers l'histoire d'une famille, c'est l'histoire ahurissante de l'esclavage, celle de l'Amérique.
Ici l'histoire de Lygaya et de son descendant Jean-Baptiste Léonard, nous fait découvrir cette triste réalité dans un pays, la Martinique, au sujet duquel on parle moins de l'esclavage que pour les USA.
Cela pose beaucoup de questions, surtout à un enfant de 10 ans.
Le racisme, mais aussi l'exploitation d'humains par d'autres, n'a réellement aucun autre sens que le profit ou des sentiments encore moins avouables. C’est surtout l'idée que les Hommes ne sont pas égaux. Malheureusement, cette exploitation dure encore en 2010 et n'émeut pas plus qu'en ces temps décrits.
Cet ouvrage est d’un humanisme saisissant.
Les arts du son
Les arts visuels
l’œuvre son titre l’auteur choix de l’œuvre
Portraits d’esclaves
Ces dessins (pastels, fusain) livrent l’envers de l’histoire officielle. Cette série de portraits correspond