• PERSPECTIVES D’EVOLUTION DE L’AUTOMOBILE par Robert Giraudon
Membre du Comité Transport du CNISF
Note préliminaire : Cet article est une contribution libre qui n’engage en rien le CNISF dans sa réflexion en cours sur le sujet..

Résumé:
Que le CO² d’origine anthropique soit responsable ou non d’un changement climatique, une chose est certaine : il est le reflet de notre consommation des énergies fossiles, lesquelles ne sont pas renouvelables ! La production en atteindra rapidement un pic puis diminuera inéluctablement au cours de ce siècle. A l’échelle mondiale, le secteur des transports en consomme 20 % et le sous-secteur des transports routiers 17 %. Les hydrocarbures, qui fournissent 40 % de l’énergie mondiale, sont utilisés à 39 % par les transports et à 31 % pour le seul sous-secteur routier. A moyen et long terme, l’énergie verra ses prix augmenter inexorablement. Il est donc impératif d’en restreindre notre appétit et de prévoir à terme le remplacement de celles d’origine fossile. Conscients de cette nécessité et de celle également impérative de la diminution de la pollution de notre atmosphère, notamment dans les agglomérations, les Etats font pression sur les consommateurs pour qu’ils changent leurs comportements et deviennent plus économes. Les constructeurs ont fait de leur côté de remarquables efforts dans ce sens et ont beaucoup travaillé à la diminution des émissions nocives et au rendement des moteurs des véhicules. De nombreuses voies ont été explorées pour aller encore plus loin, certaines avec succès tandis que d’autres s’avèrent être des impasses. De toutes les recherches qui ont été effectuées, il ressort que les hydrocarbures liquides représentent de très loin la forme la plus dense de l’énergie et qu’ils sont de ce fait pratiquement incontournables pour les automobiles et ce pour encore des décennies. Les consommations d’hydrocarbures peuvent s’exprimer indifféremment soit en nombre de litres au 100 km soit en grammes de CO² émis au km. Si