Perte d'identité culturelle chez les autochtones
Contexte :
Au Québec, en 1763, les autochtones ont négocié avec les Britanniques une garantie leur permettant de conserver leurs territoires, leurs cultures et leur religion. Cependant, dès 1820, les Britanniques ont décidé que l’assimilation à la civilisation et la sédentarisation des Amérindiens étaient nécessaires .
Problématique :
Le repliement des communautés autochtones dans un pays ayant une culture différente de la leur occasionne une perte d’identité. La culture collective est définie comme une «unité fixatrice d’identités, un repère de valeurs relié à une histoire, un art parfaitement inséré dans la collectivité .» L’identité est essentielle chez un individu parce que c’est son point d’ancrage. Elle lui donne un sentiment d’appartenance. La perte d’identité culturelle est une raison de la présence de nombreux troubles sociaux dans certaines réserves.
Thèse :
La situation de vie de certains autochtones en réserves au Canada favorise une perte de l'identité culturelle.
Arguments :
A- Il y a un désir de formatage de la part de la société canadienne qui n'appuie pas la croissance culturelle de ces peuples.
Développement : Les gouvernements au Canada ne respectent pas certaines ententes négociées il y a plusieurs années avec les peuples autochtones comme celle de ne pas modifier leur territoire. Le 15 octobre 2008, ces gouvernements ont utilisé la police antiémeutes, le gaz lacrymogène et la force sur les familles Algonquines du Lac Barrière. Un porte-parole, Norman Matchewan affirme : «Nous demandons seulement aux gouvernements de respecter les ententes qu’ils ont signées et d’arrêter de s’ingérer illégalement dans notre gouvernance usuelle .» La gouvernance des autochtones se voit imposer certaines méthodes qui ne sont pas dans ses principes ou valeurs et certaines communautés autochtones ont peine à conserver leur identité culturelle. De plus, l’imposition de solutions du gouvernement