-Bernard Rieux (p.12): il est docteur et évidemment le personnage clef de ce roman, car il est le chroniqueur ainsi que le militant face au fléau ,
Il se caractérise par sa sensibilité et son besoin de chaleur humaine. II aime sa femme et sa mère, et recueille Tarrou chez lui. Il veille sur lui durant son agonie. Il est aussi très patient ,modeste,sensible et inspire confiance. Il n'échappe pas plus qu'un autre à la fatigue, lorsque la peste a exigé de lui trop d'efforts. Mais c'est aussi un homme d'action, pour qui qui l'essentiel est de bien faire son métier. c'est un praticien : il visite les malades, incise les bubons, observe les effets du sérum, presse les autorités de prendre les mesures indispensables. Fur et a mesure du récit ,Il s'endurcit contre la pitié, quand elle devient dangereuse : ainsi, pour poser les diagnostics dans les maisons dont on lui ferme la porte, il se fait accompagner par la troupe.
Sa position finale est celle d'un homme laïque et pratique, remplaçant l'absence de foi par la certitude qu'il faut agir contre les fléaux et agissant effectivement contre eux.
-juge orthon (p.15): il représente la magistrature et est réduit à un rôle assez secondaire. Il est d'abord dépeint d'une façon un peu caricaturale (mi-homme du monde, mi-croque-mort), il ne manquera de dignité ni lorsqu'il sera soumis à des mesures d'isolement, ni quand son enfant succombera de la peste.
-journaliste Raymond Rambert (p.16) : il est journaliste. Court de taille, les épaules épaisses, le visage décidé, les yeux clairs et intelligents. C'est un personnage d’une « autre espèce » Il n'est pas seulement un homme de plume, il a un passé de militant, il a combattu, pendant la guerre d'Espagne. C'est cette expérience qui lui permet de parler si haut en faveur du droit au bonheur. Venu à Oran pour préparer un reportage, il n'accepte pas d'être enfermé dans cette ville avec laquelle il n'a rien à faire et veut à tout prix rejoindre en France la femme qu'il aime.