MARTINET Jessica TS1

DISSERTATION DE PHILOSOPHIE

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Sujet : PEUT-IL ÊTRE RAISONNABLE DE SUIVRE LES PREJUGES ?

La question posée en sujet, renvoie premièrement à la notion de préjugé. Les préjugés sont des pensées qui ne se basent sur aucun résonnement, elles sont avant l’exercice du jugement. Les hommes se contentent de les recevoir et de faire leurs ces pensées extérieures. Le préjugé entraîne alors une sorte de démission intellectuelle. Le mot « raisonnable » qui renvoie au thème de la raison, est également très important. Etre raisonnable, c’est être fidèle au principe de la raison. Dès lors, nous pouvons définir ce qu’est une pensée raisonnable : c’est une pensée logique, qui ne se contredit pas elle-même, universelle et vraie dans le sens où elle est en accord avec le réel, elle est objective. L’opinion commune veut que le préjugé soit une chose négative car elle peut entraîner des courants malfaisants tels que le racisme ou l’homophobie. Il est également perçu comme un concept mauvais puisqu’il empêche les hommes de penser librement, les entourant d’un cocon de mensonges d’où ils peinent à s’extraire. Cependant, nous pouvons dégager des préjugés ayant des attitudes bénéfiques dans le sens où le préjugé conduit à un raisonnement qui n’aurait pas lieu d’être sans cette idée initiale. Nous pouvons alors citer l’exemple d’Aristote. En effet, si le préjugé selon lequel la terre était plate n’existait pas, Aristote n’aurait pas pensé à le démentir et il n’aurait pas prouvé que la terre fût en fait ronde. Le préjugé peut donc servir l’homme puisqu’il sème l’envie et le sujet d’un raisonnement. Il y a donc un paradoxe dans la notion de préjugé. Le préjugé est-il bénéfique ou néfaste pour le raisonnement ? Tout au long du devoir, nous nous poserons les questions suivantes pour aborder tous les aspects de la