« L’homme peut croire à l’impossible mais jamais il ne pourra croire à l’improbable » selon Oscar Wilde, le fait de croire désignant de multiples degrés d’adhésion à ce qui est tenu pour vrai, et sous entend une faible capacité à justifier cette adhésion. On peut donc croire en ce qui est faux. De même, peut-on croire en ce qui n’existe pas ? Mais est ce que la croyance peut-elle s’attacher à ce qui n’existe pas ? Ou bien, peut-on prouver que ce à quoi l’on croit (ou pas) n’existe pas ?

On ne peut pas croire en quelque chose lorsque l’on est sur que cela n’existe pas. De même, lorsque l’on est sur qu’une idée est vraie, ce n’est plus un sujet de croyance, c’est un savoir. Par exemple, on ne dit pas « je crois que la Terre est ronde », on l’affirme. Le savoir s’oppose donc aussi à la croyance car c’est une connaissance rationnelle obtenue soit par démonstration soit par observation et vérification. Tandis que la croyance est assimilée à l’opinion qui peut être le résultat d’un raisonnement erroné (notamment par intérêt) ou d’une erreur de perception. En effet on peut adhérer à une théorie sans véritable fondement rationnel et dans ce sens la croyance est une opinion qui s’oppose donc au savoir. C’est pourquoi le savoir devrait l’emporter sur l’opinion et le sujet de cette dissertation n’aurait donc pas lieu d’être.
Mais l’homme n’est pas qu’un être de raison, il est aussi un être de désir : il cherche le bien être, le bonheur. Or la vérité peut faire mal et nous mettre face à la réalité qui n’est pas toujours plaisante. C’est pourquoi l’homme croit en un être supérieur : un dieu. En effet la religion correspond à un besoin enfantin de se sentir aimé et protéger contre l’injustice du monde extérieur: c’est la super paternité d’un dieu, je donne ma conscience à celui qui donne un sens à ma vie (je lui fais confiance) malgré l’absence de preuves de son existence. En outre cette illusion religieuse persiste même s’il a été démontré scientifiquement la fausseté de