Peut on dire de la philosophie qu'elle est inutile ?
L'homme d'aujourd'hui a le besoin au quotidien que ses actes, ses pensées soient productives et efficaces. La philosophie elle, est connue pour sa prise de distance avec le monde, pour sa quête de sens. Cette distance fait que la philosophie depuis son apparition n'a cessé d'être l'objet d'un procès par ceux qui lui reproche de ne pas être un savoir expérimental. On ne peut prétendre définir la philosophie, on peut seulement supposer qu'elle est la rechercher abstraite de la vérité, dans ce cas on peut l'accuser d'être inutile. Si cette discipline s'avérerait être sans nécessité on peut se demander pour quelles raisons on l'aurait pratiquer sans discontinuité, c'est à dire de l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui. C'est pourquoi nous allons nous demander s'il est légitime à l'homme de réprouver l'utilité de la philosophie ? L'enjeu sera de démontrer dans un premier temps que la philosophie n'a aucune incidence sur la réalité. Puis dans un second temps nous verrons que la philosophie est une quête de savoir, de définitions. Elle éclaire l'existence de l'homme.
I,a.
Tout d'abord nous allons voir que la philosophie n'est pas utile à l'homme au sens propre du terme. En effet, il est vrai que la philosophie n'a pas d'impact immédiat sur le réel. Elle n'est pas à proprement parler « utile ». L'utile est par définition quelque chose de bénéfique, qui rend un service. Comme vu dans l'introduction l'homme à le besoin que les choses lui soient productives. Donc que l'utilité des choses soit relative à leurs besoins. L'infirmière est utile si elle me soigne, ma voiture est utile si elle peut m'emmener là où je souhaite me rendre. Il en est de même pour le pain et l'eau par exemple. Pour survivre l'homme doit boire et manger. Tout ces actes peuvent donc prétendre à une utilité par les services qu'ils exercent. Dans cet optique, on peut facilement opposer la philosophie à la science ou bien même à la politique. La science peut affirmer être utile par les avancées