Peut-on forcer quelqu'un à être libre?
La liberté se base sur la volonté de chacun d'entre nous et il ne tient qu'à nous de l'exprimer. Comme le disait le révolutionnaire Robespierre: «Malheur à nous, si nous n'avons pas la force d'être tout à fait libres, une demi-liberté nous ramène nécessairement au despotisme.» Sous-entendu, il faut être volontaire jusqu'au bout, ne pas abandonner ce qui nous motive pour être totalement libre, sinon la liberté ne pourra se réaliser et un retour en arrière s'imposera à nous. Mais la loi, l'autorité de l'État instaurent un cadre social qui empêche à l'homme de mettre en avant sa soif de liberté totale, qui peut être naïve, idéale, donc utopique mais qui peut se révéler supérieure à la vérité selon Descartes, philosophe français du 17ème siècle, puisqu'on peut être libre de ne pas regarder la vérité en face, de la nier, de s'y opposer. Par exemple, un prêtre anglais intégriste rappelé par le pape dans l'Église, a tenu des propos négationnistes, refusant d'admettre la vérité sur les chambres à gaz durant la 2de Guerre Mondiale ou des personnes refusant d'admettre leurs méfaits dans un interrogatoire ou devant un tribunal. Ces exemples peuvent être choquants, contradictoires, mais ils démontrent une liberté voulue, celle du refus ici. Cette liberté voulue correspond bien libre-arbitre, qui est selon Descartes, le