Peut on penser sans préjugés
Le préjugé a toujours été quelque chose dont il fallait se débarrasser, le jugement sur quelqu'un, quelque chose, qui est formé à l'avance selon certains critères personnels et oriente en bien ou en mal les dispositions d'esprit à l'égard de cette personne, de cette chose. On peut alors dire que ce n'est qu'un jugement non-fondé. Beaucoup de personnes sont dites « pleines de préjugés » on dit alors qu'elle ne juge sans savoir, c'est juger quelqu'un par conjecture, tel est l'étymologie du terme préjugé. Pourtant, il est évident que tout préjugé n’est pas invariablement vrai. Nous pouvons nous reporter aux analyses de Descartes au début de la seconde partie du Discours de la méthode lorsqu'il montre que bon nombre de nos connaissances relèvent de préjugés.
La pensée elle, est l'activité psychique consciente dans son ensemble, les processus par lesquels l'être humain élabore, au contact de la réalité, des concepts qu'il associe pour apprendre, créer et agir. C'est aussi, une représentation psychique, un ensemble d'idées propres à un individu ou à un groupe, une façon de juger, une opinion (façon de penser), un trait de caractère (avoir une pensée rigoureuse). La pensée est souvent associée au célèbre cogito de Descartes.
On peut se demander si le préjugé est quelque chose à rejeter si c'est un obstacle à la pensé mais est-il possible de le rejeter, en d'autres termes, est-il possible de penser sans préjugés ? Certain peuvent penser qu'il serait bon de penser sans préjugés mais penser sans préjugés c'est peut être moins bien penser. Ainsi, se questionner sur le fait qu'il est possible de penser sans préjugés c'est se questionner s'il est possible ou non de bien penser.
On peut se demander si