Peut on rire de tout
Quels sont les problèmes posés à l’agent économique qui désire réaliser un investissement sur le marché financier lorsqu’il ne dispose que d’une somme limitée ?
Lorsque l’on dispose d’une somme limitée on ne peut réaliser qu’un nombre restreint d’investissements, donc on aura l’impossibilité de diversifier ses investissements. En cas d’achat de peu d’actions, la commission de courtage correspondante représentera un pourcentage important de leur prix d’acquisition. De plus, en cas d’achat d’obligations, le risque sera encore plus important, car la plus petite dénomination s’élève à quelque 10000 € et nos ressources seront insuffisantes pour investir autant.
Montrer l’imperfection du marché financier.
Un agent de petite ou moyenne dimension économique qui souhaiterait intervenir sur le marché financier réaliserait vite que ce dernier recèle des imperfections. Parmi celles-ci, on peut noter qu’il est très difficile, voire impossible, de réaliser directement, sur ce marché, des achats et des ventes d’actions et d’obligations, le montant minimum des transactions sur le marché boursier étant relativement élevé. De plus, il est alors quasi impossible, en disposant d’une somme limitée, de se constituer un portefeuille de titres diversifiés. En conséquence, les sommes qu’il faut dépenser pour intervenir sur le marché financier, les coûts de transaction, ont un aspect dissuasif réel.
Que peuvent apporter les institutions financières comme réponse(s) à ce type d’imperfection du marché financier ?
Les institutions financières permettent de pallier ces imperfections du marché que sont les coûts de transaction. Le volume de production effectué leur permet de réaliser des économies d’échelle et d’abaisser le coût unitaire des services financiers. Elles réduisent