Peut-on rire des sujets sensibles?
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Depuis de nombreuses années un débat divise notre société. Ce débat revient à se demander « Peut-on rire des sujets sensibles ? ». Ce dossier s’intéresse à ce sujet, en mettant en évidence qu’on ne peut pas en rire mais cependant rire de ces sujets peut s’avérer utile, sous certaines conditions. Ce dossier démontre que nous pouvons difficilement rire des sujets sensibles. En effet, rire des sujets sensibles comme l’illustre l’article « Gommer l’horreur de la Shoa » en ligne sur cinema.fluctuat.net traitant du film « la vie est belle » du réalisateur Roberto Benigni rire des sujets sensibles peut raviver la souffrance des victimes. Mais aussi être un manque de respect envers les victimes ou encore pour leurs familles. Ce qui peut donc créer des tensions. Par ailleurs, toujours à travers l’article « Gommer l’horreur de la Shoa », si l’on rit des sujets sensibles on s’expose au risque de banaliser l’horreur des faits, de plus des caricatures simplifient à l’extrême des sujets sensibles qui devraient être traités d’une manière sérieuse. D’une part, les sujets sensibles ne sont pas faits pour en rire. Mais nous pouvons en rire dans certains contextes. En outre, l’article « Gommer l’horreur de la Shoa »affirme que la moquerie est une arme qui permet de lutter contre certaines idéologies, préjugés. De plus, Pierre Desproges en 1986 à travers sa pièce de théâtre, il ridiculise l’antisémitisme en montrant le caractère absurde de l’antisémitisme en s’en prenant aux préjugés que les gens ont sur les personnes juives. Ou encore, dans l’article « Gommer l’horreur de la Shoa », l’auteur affirme que dans le domaine de ma politique, la dérision est redoutablement efficace, comme nous pouvons le voir chaque soir après le 20 heures dans l’émission « c’est Canteloup » qui fait rire en prenant en dérision la politique. D’autre part une caricature peut-être utiliser pour qu’on se rappelle, qu’on se remémore le passé, en nous faisant réfléchir, en nous