Introduction
La connaissance de nos émotions, nos particularités, nos goûts, nos choix, nos désirs est ce qui fait de nous un être humain si spécifique. La connaissance de soi est le savoir que l'on acquiert sur nous même au cours de notre vie et grâce a nos expériences. On parle généralement de connaissance de soi en tout cas on en souligne la nécessité. En effet, il faudrait se connaître pour pouvoir se changer, se corriger ou encore pour savoir ce qu'on est capable de faire. Cependant, il nous arrive d'être surpris de nos réactions et pour se connaître, il faut avoir conscience de notre existence, donc sommes nous tout le temps conscient de nos actes ? Peut-on se connaître soi-même ? Pour répondre à cette question, nous allons définir la connaissance de soi, voir ensuite comment l'atteindre, puis nous chercherons ses fragilités, ses limites qui font que nous ne pouvons pas parvenir à une connaissance complète.
« Connais-toi toi-même » (Socrate) inscrit sur le fronton d'un temple à Delphes : Devise qui nous invite à nous observer en tant qu'homme. Pour les philosophes grecs, la connaissance de soi-même est synonyme de sagesse. Elle permettrait en effet à l'individu de prendre conscience de ses propres limites, de se libérer de ses défauts, de développer ses qualités, et, en faisant abstraction de tout ce qui dans le " je ", de prendre conscience de sa véritable identité et, au fond, de sa liberté. Blaise Pascal en fait une priorité aussi, « Il faut se connaître soi même ; quand cela ne servirai pas à trouver le vrai, cela sert au moins à régler sa vie : il n'y a rien de plus juste » La recherche de la connaissance de soi a une condition : le sentiment de notre être. En effet, il est possible de douter de tout, même de l'existence effective de notre corps et du monde autour de nous, sauf de l'existence de notre pensée, de notre je. Mais qu'y a-t-il dans le « je » : un corps, défini par une certaine culture, ayant un rôle et un personnage dans la vie ou