Peut-on se mentir à soi-même ?
Cette citation de Hobbes nous montre bien que les hommes ont toujours été ennemis et en concurrence de nature. En effet, depuis la préhistoire, il n’as pas eu un moment ou les hommes n’étaient pas en rivalité. Cette rivalité, qui engendre bien souvent de nombreux conflits entre les hommes, provient de notre peur de l’autre. Cette peur nous ronge et ne nous ne permet pas de nous intégrer si nous ne parvenons pas à la combattre. Elle est là, au plus profond de nous et chaque philosophe digne de ce nom à déjà traité ce sujet. L’autre fait peur car il peut mettre en péril. Mais on constate aussi que les hommes ont compris que ce sont par des alliances que l’on devient plus fort, on a donc pu assister à une peur surmontée par les hommes au cours des siècles. Mais cette peur qui nous touche et qui touche aussi autrui, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas moi mais que je reconnais comme sujet pensant, provoque en nous une réaction négative à cette peur et il est nécessaire de savoir si l’on peut la substituer à un autre sentiment. Cette peur est-elle indépassable ? Nous allons voir dans un premier temps pourquoi cette peur de l’autre. Ensuite nous étudierons comment dépasser cette peur et enfin, nous finirons par nous demander si il existe une possibilité de sentiments autres que la peur entre autrui et moi.
I- Pourquoi cette peur de l’autre ?
1. Autrui est perçut comme une menace.
« Toute conscience poursuit la mort de l’autre. » Hegel
Nous admettons tous que sans les autres, nous serions seuls sans personne pour nous faire face, nous affronter, nous montrer ce que l’on ne veut pas voir et ainsi nous aurions moins de problèmes. Les stoïciens prônent ainsi que la vie en autarcie est la solution pour une vie bienheureuse. En effet, l’autre, qui n’est pas moi, s’introduit dans mon espace, ma perception, c’est une étrangeté, qui peut aussi bien recevoir mon rejet que mon