peut-on sortir de la crise
Astrid Mullenbach-Servayre , « La Gestion Prévisionnelle des
Emplois et des Compétences (GPEC) et son effet sur l'employabilité des salariés. »
En janvier 2005 : Une nouvelle loi est créée dans le cadre d'une cohésion sociale : cette loi relance la GPEC qui était jusque là un outil surtout mobilisé pour licencier les salariés. Il était donc principalement utilisé pour ne pas alerter l'opinion publique. On situe dans les années 1960 l’apparition de la GPEC, due à une croissance massive du nombre d'entreprise et à une turbulence de l'environnement. Pour faire face aux défis qu'elles rencontrent, elles doivent mieux connaître les ressources qu'elles possèdent.
Les années 1990 sont des années noires marquées par de forts licenciement et le vieillissement de la population, il y'a donc un besoin de renouveler la GPEC.
La GPEC a trois missions :
• gérer les compétences
• éviter les licenciements
• assurer l'employabilité des salariés
Finot dit que « développer l'employabilité c'est maintenir et développer les compétences des salariés et les conditions de gestion des ressources humaines leur permettant d’accéder à un emploi à l'intérieur ou à l’extérieur des entreprises dans des conditions favorables »
La GPEC a 6 étapes :
• une analyse des tendances de l'environnement
•
un diagnostic stratégique interne
•
un inventaire des ressources disponibles (en termes de RH et de compétences)
•
une définition des besoins
•
analyse des écarts entre les ressources disponibles et les besoins
•
la mise en œuvre de scenarii successifs pour palier à ces décalages.
Jean Michel Plane définit la GPEC comme « l'ensemble des méthodes et des pratiques destinées à permettre une adaptation des ressources aux besoins anticipés des entreprises ». Il y'a dans la GPEC une dimension individuelle et collective.
Si la GPEC sert au développement de l'employabilité, elle sert aussi à la