peut ont rire de tout
- Le 1er paragraphe expose la thèse en réponse à la question posée, en affirmant que l’on peut rire de tout, mais dans des limites fixées par la loi. (thèse affirmée sous forme concessive : certes…mais)
- Le 2e paragraphe explique le 1er : la liberté d’expression, donc de l’humour, est garantie par la Constitution, mais la diffamation et l’injure sont sanctionnées. (Lien logique possible : en effet.)
- Le 3e paragraphe nuance le 2e : il montre les pressions exercées sur cette liberté de rire de tout, venant des revendications identitaires, du recours aux tribunaux et d’une morale normative. (Or)
- Le 4e paragraphe reformule, élargit le problème, pose la question des « cibles » du rire, constate la relativité du comique et souligne l’importance du contexte (temps et lieu). La légitimité du rire, même impertinent, s’appuie sur sa qualité et sur son universalité. (Ainsi / D’ailleurs)
- Le 5e paragraphe commence par illustrer la thèse précisée dans le 4e, avec des exemples montrant que ce qui protège les meilleurs humoristes contre les sanctions judiciaires qu’ils frôlent parfois, c’est leur intention de partager le rire avec le plus grand nombre plutôt que de désigner des « ennemis » ; la conclusion de l’auteur est que l’universalité du rire lui permet une liberté presque sans limites. (Ainsi / En définitive ou Donc) Question 2 : La phrase affirmant que le « vouloir rire ensemble » correspond à « une envie de ne pas exclure, de considérer l’humour comme un acte rassembleur, que la loi respecte au plus haut point » est une reformulation précise de la thèse initiale, selon laquelle on peut rire de tout, mais dans certaines limites. En somme, ce qui protège le mieux le rire et les humoristes contre d’éventuelles sanctions judiciaires, c’est d’abord la « subtilité du comique », c’est-à-dire