PEUT ON FAIRE DES REPROCHES A LA BONNE CS ? Rousseau qualifie la conscience d'«instinct divin», alliant alors nos pulsions animales au pouvoir suprême, qui permet à l'homme de distinguer le bien du mal. En effet, l'homme, cet être si singulier, possède la pensée et ses réflexions lui ont permis d'inventer le concept de moralité. Ainsi, la bonne conscience devient le juge de l'esprit, et règne chez celui qui «éprouve le sentiment de n'avoir rien à se reprocher» (Lalande). Mais est-il si facile d'acquérir …afficher plus de contenu…

Si un pompier ne respecte pas le protocole en vigueur pour sauver la vie d'un homme, alors même si son acte est prohibé, il aura tout de même bonne conscience car il aura permis à ce dernier d'échapper à la mort. Alors parfois, l'instinct de l'homme prend le dessus sur la pensée et celui-là agira sans réfléchir, et donc sans prévoir de flatter sa bonne conscience ou d'attendre quelque chose en contrepartie. Ainsi, l'instinct de l'homme peut être considéré comme moralement bon, puisqu'il agit sans médiation et sans théorie. Ainsi la bonté serait en fait dans l'essence même de l'homme et donc celui- ci est fait pour avoir bonne …afficher plus de contenu…

«La liberté est choix.» comme l'a dit Jean-Paul Sartre, et il est de la conscience de chacun de la saisir ou non. Finalement, celui qui vit librement ne vit pas dans le bonne conscience car ses actes sont poussé par le désir d'être libre, et ainsi, il faut renoncer à la bonne conscience pour vivre librement. L'homme détient la conscience et la morale, ce qui lui permet de juger ses actes et ceux d'autrui. Ainsi, la bonne conscience prône l'acte moral, pur, dénué de désir, celui qui fera d'un homme un être bon. Cependant, l'homme n'est pas en quête de bonté, mais de plaisir, qui peut alors être acquis grâce à la liberté. Finalement, il apparaît que la bonne conscience est un concept catégorique et complexe, qui ne permet pas à tous d'accéder au bonheur de la conscience tranquille ou de