Phèdre acte ii scène 5
Acte II, Scène 5
Phèdre est une pièce de théâtre tragique datant de 1677. Phèdre, la femme de Thésée aime Hippolyte, son beau-fils. Dans l’acte II, Phèdre exprime son amour envers Hippolyte de manière quelque peu détournée mais claire. Dans cette scène, nous assisterons donc tout d’abord à une scène d’aveux où Phèdre déclara sa flamme, puis je montrerai l’objet de la fatalité ainsi que la passion funeste dans cette scène.
Alors que la mort de son mari semble certaine, Phèdre s’entretient avec Hippolyte dans le but de lui « exposer » ses sentiments forts. Le début de la discussion semble être reine - beau-fils mais Phèdre va finir par livrer ses sentiments personnels.
Phèdre substitue le portrait de Thésée à celui d’Hippolyte, son beau-fils. Tout d’abord, Phèdre passe du « vous » au « tu ». Cette transition marque le début de ses aveux. Elle qualifie Hippolyte de « cruel » (vers 671) car elle lui affirme un amour impossible. L’exclamation « tu m’as trop entendu » (vers 671) montre bien qu’elle révèle quelque chose. « Je t’en ai dis assez pour te tirer d’erreur » cherche à exprimer la vérité, elle lui expose tous les éléments pour comprendre. Le terme « fureur » (vers 673) désigne sa passion amoureuse, « connais donc Phèdre » (vers 672) invite Hippolyte à découvrir qui est réellement Phèdre. Elle passe de « J’aime » (vers 673) à « Je t’aime ». C’est un aveu arraché dont elle a honte comme nous le montre si bien l’expression « Cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire ? (vers 694). Son aveu est involontaire, c’est la passion qui la domine, plus forte que son amour maternel. Elle souffre et est détruite à cause de cette passion. Le verbe « j’ai langui » (vers 690) montre combien elle est déprimée et accablée. « J’ai séché » (vers 690) montre la perte de sa vie. Le terme « feux » est opposé à « larmes » ce qui montre bien qu’elle est en train de brûler intérieurement. Le champ lexical de la folie (vers 675) montre