Phèdre, un aveux involontaire
• Sujet amené :
Nom de l’auteur : Jean Racine
Titre de l’œuvre : Phèdre
Titre de l’extrait : «Un aveu involontaire»
Lieu et date de création ou de publication : Paris, 1677
Courant littéraire: Classicisme
Genre et forme littéraires: Dramatique, tragédie
Propos ou mise en situation: Le destin de l’homme condamné par ses passions (Phèdre avoue à Hippolyte son amour incestueux : 2e aveu qui va précipiter le destin tragique des personnages.)
Lien avec le contexte : Ranime l’essence de la tragédie antique dont le but est de susciter la terreur et la pitié en soulignant le tragique de la condition humaine. Racine reconnait ses emprunts aux Anciens dans sa préface et y précise son but : la catharsis. (Purger les hommes de leurs passions et de leurs vices.)
• Sujet posé : Démontrer que par son drame passionnel, destructeur et funeste, Phèdre est l’évocation d’une vision fataliste de l’être humain victime de ses passions.
• Sujet divisé : I. Une passion irrépressible II. Une héroïne pathétique III. Une issue tragique
DÉVELOPPEMENT ARGUMENTATIF
[I.] Une héroïne pathétique
II. L’amour de Phèdre pour Hippolyte est démesuré
A. Elle est remplie d’haine envers elle-même
1. Antithèse
a) «Je m’abhorre encor plus que tu me déteste» (v.12) à Même si cette passion est involontaire, Phèdre est remplie d’haine.
2. Oxymore
a) «Pour mieux te résister, j’ai recherché ta haine» (v.20) à Elle recherche même la haine des autres, plus précisément celle d’Hippolyte.
C.A. : Phèdre recherche le sentiment de pitié
B. Phèdre se perçoit comme un monstre affreux
1. Gradation
a) «C’est peu de t’avoir fui, cruel, je t’ai chassé;» (v.18) à Met en évidence, pour les spectateurs, l’image du monstre affreux.
2. Phrase impérative ou injonctive
a) «Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite.» (v.35) à C’est un conseil qu’elle donne à Hippolyte comme si elle voulait qu’il la prenne par pitié.
C.B. L’héroïne sait qu’elle est pathétique,