Phèdre, l’une des plus célèbres tragédies classiques, propulse son auteur, le dramaturge Racine, au sommet de sa gloire.

Dans cette scène 6 de l’acte 5 de « Phèdre », situé presque dans le dénouement, Racine y décrite le monstre effroyable que Hippolyte, fils de Thésée, doit combattre.

Or, étant donné que l’œuvre est une tragédie où le destin est une fatalité qui conduite nos héros vers la mort, nous pouvons donc nous attendre au deuil du personnage principal présent ici, Hippolyte.

Ici, Racine raconte la scène à travers Théramène et décrit de façon très précis le monstre ainsi quel e combat que mène Hyppolite et la bête.

L’écrivain insiste sur une des figures de style, l’hyperbole pour exagérer afin de mettre en valeur la puissance, la laideur de cette bête et l’angoisse que ressentent les lecteurs par rapport au texte.

Au vers 5, nous sommes en présence de 2 métaphores.
En effet, ce monstre est qualifié par l’expression « indomptable taureau » et de « dragon impétueux » qui sont des créatures mythiques.
Ces 2 métaphores insistent sur la force du monstre.

Lorsque les flots se lèvent et qu’on aperçoit la créature, l’auteur la décrit d’une laideur des plus affreuse « l’onde approche, se brise, et vomit à nos yeux »

Dans la mesure où la mer " vomit " cet " Indomptable taureau, dragon impétueux ", elle apparaît elle-même comme un animal qui crache, qui enfante " ce monstre sauvage ", lequel est donc bien un envoyé de Neptune en guise de punition. Du fait que " Sa croupe se recourbe en replis tortueux ", il a aussi l’apparence d’un énorme serpent, d’autant plus surnaturel qu’il " est couvert d'écailles jaunissantes " et que " Son front large est armé de cornes menaçantes ".

Avec le retour du sens auditif (" ses longs mugissements ", repris plus loin avec insistance : " tomber en mugissant "), cette description toujours menée au présent narratif se clôt sur les 4 éléments naturels personnifiés et subissant la même conséquence : " Le ciel avec