Phedre act 1 scene 3 partie de commentaire
Tout d’abord, Phèdre apparaît comme une héroïne tragique à cause des multiples références à sa parenté maudite, notamment sa mère et sa sœur. L’exclamation « Dans quels égarements l’amour jeta ma mère ! » (v.10) témoigne de cette provenance profane. Phèdre ne peut éviter sa destinée tragique. Son destin, la mort, est prédéterminé par le simple fait qu’elle est le fruit d’une lignée qui croule sous le fléau de la malédiction. En effet, sa mère, Pasiphaë, fut maudite par la déesse Aphrodite et tomba amoureuse d’un taureau, avec lequel elle produit le terrifiant Minotaur, mi-homme mi-taureau. Phèdre ne fut pas la seule à succomber au poids de la malédiction. Sa sœur, Ariane, en fut aussi l’objet. L’exclamation « Ariane, ma sœur, de quel amour blessée, vous mourûtes aux bords ou vous fûtes laissée ! » démontre clairement que non seulement Phèdre, mais aussi sa sœur, ainsi que sa mère furent toutes le trois condamnées à leur perte par le feux de leur propre amour. Toutefois, le concept d’une ‘force extérieure’ qui se lit au pouvoir du déterminisme de la parenté est présent, introduit par l’expression «