Phedre - Analyse
I) Une scène d'exposition. a) La présentation du caractère d'Harpagon.
Ce personnage est caractérisé par son avarice. Exemple : « Je veux renfermer ce que bon me semble, et faire sentinelle comme il me plaît. ». Il fait allusion à garder son argent pour lui.
Par son ridicule en fouillant La Flèche et par son autorité. Exemple : « Il tâte le bas de ses chausses », « Montre-moi tes mains. »( verbe à l'impératif)
Il paraît abusivement suspicieux. Exemple : « Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires, un traître, dont les yeux maudits assiègent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furètent de tous côtés pour voir s'il n'y a rien à voler. » « Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j'ai chez moi de l'argent caché? » (question).
b) La mise en place de l'intrigue.
Dès les premières répliques en aparté ou murmures. Exemple : « Tu murmures entre tes dents. » dit Harpagon suite à la réplique de La Flèche, « Je n'ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit vieillard, et je pense, sauf correction, qu'il a le diable au corps », ce qui informe le lecteur qu'il murmure.
La dernière réplique de La Flèche. « Ah! qu'un homme comme cela mériterait bien ce qu'il craint! et que j'aurais de joie à le voler! ». En particulier sa dernière phrase qui annonce la perspective de vol et éveille la curiosité. Intrigue simple.
c)Une scène dynamique pour capter l'attention du public.
Double énonciation avec les répliques en aparté. Exemple : « J'enrage » . Il y a la création d'un lien avec le public.
De grands gestes présagés : -par des didascalies. Exemple : « Il lève la main pour lui donner un soufflet » « Il tâte le bas de ses chausses ». - par le ton imaginé par le lecteur. Exemple : « Allons, que l'on détale de chez moi,