Phedre
Objectifs :
- Justifier le choix d'une forme de prise de parole théâtrale particulière : la tirade.
- Faire connaissance avec un personnage tragique, Phèdre, et en percevoir la complexité.
Page 292 à 295 de Lagarde et Michard
1- Distingue les étapes de l’aveu progressif de Phèdre. Par quel détour habile cet aveu reste longtemps indirect et voilé ?
Nous pouvons voir 3 parties :
La 1ère : portrait de Thésée…en Hippolyte.
La 2e : le fils substitué au père.
La 3e : Phèdre se substitue à Ariane.
Il y a un glissement. Phèdre parle de Thésée puis de Thésée jeune. Elle parle d’Ariane pour enfin finir avec Hippolyte a la place de Thésée jeune et Phèdre a la place d’Ariane.
2- Explique l’attitude d’Hippolyte
L’attitude d’Hippolyte est neutre au début car il croit de sa belle-mère parle de son amour pour son père Thésée. Son attitude passe de l’horreur au mépris quand elle parle de lui et d’elle.
3- Comment se traduit le caractère irrésistible de cette passion dans les vers 1 à 40.
Le caractère irrésistible de cette passion est décrit par Phèdre quand elle fait l’éloge de Thésée jeune/Hippolyte.
4- Etudie la part de l’imagination et du rêve dans les sentiments de l’héroïne
Phèdre rêve de retomber amoureuse de ce Thésée jeune qu’elle revoie dans Hippolyte.
5 – Définis les caractères de la passion racinienne d’après les vers 61 à 71
Phèdre fait pitié car nous savons, nous spectateur/lecteur, que Hippolyte aime Aricie. Nous avons envie d’arrêter Phèdre dans sa tirade car elle est en train d’avouer son amour pour Hippolyte. Elle suit sa passion et non sa raison.
6. Quels éléments du texte montrent que cet aveu est une véritable libération pour
Phèdre ? Pourquoi, dans cette perspective, le choix de la forme de la tirade est-il
Pertinent ?
Elle est directe dans la forme de ses phrases « je ne t’aimais pas moins ». Elle lui demande de la tuer car elle sait que ce qu’elle vient