phedre
« Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire. » - Phèdre (Acte I, Scène 3, vers 161)
« Quand tu sauras mon crime et le sort qui m’accable,
Je n’en mourrai pas moins, j’en mourrai plus coupable. » - Phèdre (I, 3, v. 241-242)
« Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue,
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue. » - Phèdre (I, 3, v. 273-274)
« C’est Vénus tout entière à sa proie attachée. » - Phèdre (I, 3, v. 306)
« Ariane, ma sœur, de quel amour blessée
Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée ! » - Phèdre (I, 3, v. 254-255)
« C'est peu de t'avoir fui, cruel, je t'ai chassé.
J'ai voulu te paraître odieuse, inhumaine,
Pour mieux te résister, j'ai recherché ta haine.
De quoi m'ont profité mes inutiles soins ?
Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins. » - Phèdre (II, 5, v. 685-688)
« Ses yeux, qui vainement voulaient vous éviter,
Déjà pleins de langueur ne pouvaient vous quitter.
Le nom d'amant peut-être offense son courage.
Mais il en a les yeux, s'il n'en a le langage. » Ismène à propos d'Hippolyte (II, 1, v. 411-414)
Les deux citations suivantes sont célèbres pour leur métrique parfaite. La seconde n’est constituée que de monosyllabes.
« La fille de Minos et de Pasiphaé. » - Hippolyte (I, 1, v. 36)
« Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur. » - Hippolyte (IV, 2, v. 1112)