Phidias
Est connu surtout comme le créateur d’un certain nombre de magnifiques statues
De dieux. Sur l’Acropole vers 460 s’élevait l’ « Athéna promachos », en bronze,
Et, à l’intérieur du Parthénon, la colossale « Athéna parthénos », en or et en ivoire
(Érigée en 438), tandis qu’à Olympie se dressait la statue puissante de Zeus,
Exécuté selon la même technique et qui était l’une des sept merveilles du monde.
Pourtant l’œuvre essentielle qui, pour nous, témoigne du génie de Phidias, est le
Parthénon, dont la décoration lui avait été confiée par Périclès (-447/-432), auprès
De qui il semble avoir joué le rôle de ministre des beaux-arts. Quand il rentre à
Athènes en 433, il est victime d'une manœuvre destinée à discréditer, à travers lui,
Son protecteur Périclès. Il est d'abord accusé d'avoir volé une partie de l'or de l'
Athéna Parthénos, Après avoir été disculpé par une pesée des éléments en or, il est
De nouveau accusé, cette fois d'impiété : il s'est en effet représenté, avec Périclès,
Au beau milieu de l'amazonomachie, sur le bouclier de la déesse. Jeté en prison, il
Est ensuite, en 430, exilé à Olympie où il mourra.
Toutes ces statues sont perdues, mais nous pouvons avoir une idée de leur style vivant et plein de noblesse par des gravures figurant sur des pièces et par des
Copies romaines en marbre.
Athéna parthénos
Pheidias
Par