Philo bro
Maya Ombesic GR : 06
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1) On pourrait justifier la décision de ces entreprises avec les principes du libertarisme. Selon le libertarisme, l’État ne peut obliger un particulier (dans ce cas, une entreprise), de dépenser d’une manière particulière le fruit de son travail. En d’autres mots, l’entreprise n’est pas obligée d’établir un code de sécurité au travail s’il ne veut pas. Dans ce cas-ci, si l’entreprise ne voulait pas informer ses travailleurs à propos de l’amiante ni même essayer de mettre sur pieds des dispositifs d’élimination de la poussière d’amiante, elle le pourrait. Alors, l’État ne peut l’obliger; il est donc dans ses droits d’agir ainsi, car le droit à la propriété est le droit le plus ultime. Certes, notre liberté (liberté d’exploitation, d’entreprise, etc.) ne doit en aucun cas violer celle d’autrui, mais on ne peut obliger, dans ce cas, l’entreprise à venir en aide aux autres, d’autant plus que les travailleurs ont, eux aussi, la liberté de travailler ailleurs.
2) Les actions des entreprises d'exploitation de l'amiante sont moralement condamnables selon, entre autres, les principes utilitaristes et le principe du respect de Kant. En effet, en utilisant l'utilitarisme, il est facile de démontrer que les dirigeants des entreprises auraient dû faire autrement. L'utilitarisme suppose que le plus grand nombre de gens possible devrait avoir le plus grand bien possible. Dans ce cas-ci, les ouvriers des entreprises d'exploitation de l'amiante, c'est-à-dire la majorité des personnes y œuvrant, ont vu leur santé menacée sans même le savoir, et ce, uniquement pour faire croître les profits qui seront en grande partie distribués chez les cadres.