philo cours mensonge
Le mensonge n'est en rien l'assurance pr son auteur de ne pas se tromper.
Mentir consiste à dire le contraire de ce que l'on pense et non le contraire de ce qui est. Presentant comme vrai ce qu'il tient pr faux est comme faux ce qu'il croit vrai.
Le menteur peut énnoncé involontairement le vrai, il peut se tromper en cherchant à tromper et induire en verité en voulant induire en erreur.
L' interdit étique du mensonge tient aux conséquences de cette position.
Que l'ami soit effectivement ds la maison nul ne peut le savoir puisqu'il est absent au moment ou cela ce dit. Voyant les assasins diriger leurs pas vers la maison celui-ci peut avoir decidé de s'enfuir à l'insu de son hôte. Le menteur peut atteindre accidentelement son but et sauver la vie de son ami en détournant l'assasin de la maison. Il peut également se tromper et le mettre involontairement sur ses trasses. La complexité du scenario suffit à indiquer que la veracité ne garantit pas plus la verité que symétriquement le mensonge ne preserve de l'erreur. Ce qui rend illusoir la puissance de tromper du menteur.
Ou trouve-t-on cette puissance du mensonge?
L'exellence du menteur chez Platon tient à son identification au savant qui oblige à le prefer à l'ignorant, qui commet le mal sans le savoir. En Ulysse c'est "le même homme qui est faux et qui est vrai"; "vrai,il sait ce qu'il dit, faux il sait ne pas dire ce qui est". Son savoir se double d'une competence à produire des mensonges : " les hommes faux sont ceux qui ont à la fois un savoir et une capacité leurs permetant de dire le faux". Ce paradoxe s'explique en ceci que Platon ni que l'on puisse faire le mal volontairement et doute qu'il soit possible de detenir la verité sans la dire. De sorte que la veracité est l'effet de la verité en est disociable. Or, le menteur cache sciament ce qu'il sait mais incapable de discerner le vrai du faux, il ne sait ce qu'il cache. Il risque toujours de s'abuser lui-même.
Benjamin