Philo desir
DESIRER : aucun objet du désir n’est précisé dans le sujet, qui interroge donc d’une manière très large la notion de désir (souhaits, rêves, envies, amour…etc). Le désir, c’est, au sens le plus large possible, tout ce dont la satisfaction entraîne, en principe, un plaisir.
SANS SOUFFRIR :
* - sans avoir mal, sans être victime de son propre désir, sans éprouver du déplaisir. * - la souffrance, c’est, dans votre programme, l’opposé du bonheur.
Le sujet demande donc si le désir nous conduit irrémédiablement au malheur. Il fallait se demander si le désir contenait nécessairement un penchant à la tristesse, contrairement à ce qu’on croit souvent.
Intérêt/ enjeu :
On connaît l’expérience universelle de la souffrance en matière d’amour. Jalousie, manque, le désir (au sens large) de l’autre s’accompagne parfois de cruel déplaisir. L’enjeu du sujet est d’élargir cette expérience à toutes les autres formes du désir, et d’interroger le caractère éventuellement dangereux de celui-ci. Il s’agit également de chercher les conditions d’existence d’un désir non douloureux.
Problème :
D’un côté, il paraît évident que le désir occasionne un plaisir. On sait bien d’ailleurs que celui qui ne désire rien est la plupart du temps malheureux. Seulement, il ne peut le faire qu’à condition d’être satisfait. Et il est moins facile de satisfaire tous ses désirs que d’en faire la liste. Il s’agit donc de réfléchir au rapport entre le désir et le bonheur.
D’où la question : le désir est-il en soi bénéfique ? Désirer, est-ce déjà prendre le bon chemin vers le bonheur ? Ou bien au contraire, le désir recèle-t-il une puissance négative, voire destructrice ?
Clefs pour construire une