PHILO ETUDE DE TEXTE PASCAL
Pascal explique dans un premier temps qu’il existe plusieurs degrés de bonne fortune, que les Hommes sont plus ou moins puissants par rapport aux autres, il y en a toujours un qui est plus puissant que l’autre. Ainsi, plus on est puissant plus l’on s’éloigne de la vérité.
L’auteur apporte une justification « parce que ». Ne pas dire la vérité est dû au fait qu’on redoute de blesser, d’affecter « ceux dont l’affection est plus utile » en raison de leur susceptibilité et de leur fierté envers eux-mêmes. Autrement dit, ceux qui nous aident à nous élever dans le monde –à gravir chaque degré de bonnes fortune- et dont « l’aversion est dangereuse ».
La vérité à propos de quoi ? Des vices des Princes qui essayent de paraître bons, en outre ils pensent être les seuls à connaitre leurs vices, les flatteries sont donc le moyen pour eux de se persuader de leur bonté et de la fierté qu’ils éprouvent envers eux-mêmes mais aussi de l’estime des autres : les moindres qui leur adressent flatteries et éloges. Cependant, les moindres sont hypocrites, ils procurent avantage à leur Prince en lui adressant des compliments et en obtenant sa satisfaction mais ils pensent le contraire.
Il s’agit alors de valoriser ses propres intérêts –être bien vu des Grands et donc s’élever soi-même grâce à leur reconnaissance-, au détriment des intérêts de celui qui reçoit les éloges (un Prince, par exemple), en outre ses intérêts seraient : connaitre la vérité, comprendre que les moindres ont conscience de ses vices et qu’il n’est pas le seul à les connaitre. Ainsi, il pourrait en tirer profit pour devenir bon.
Pascal prend alors l’exemple d’un Prince qui serait « la fable de toute l’Europe » et qui « n’en saurait rien ». En effet, il serait humiliant d’adresser des flatteries à un Prince mais de ne pas dire ce que l’on pense réellement. Ainsi, ces gens-là, hypocrites, parlent en l’absence du Prince et