Le relativisme est une position philosophique qui sous-entend que la validité d’un jugement d’évaluateur peut changer selon la culture ou la société d’où nous venons. Afin de déterminer si cette théorie est acceptable, nous critiquerons le texte «Philo Relativiste» en analysant les prémisses posées par l’auteur. Après réflexion (et analyse), nous avons convenu que la théorie relativiste n’est pas une position philosophique valable. Les deux arguments principaux décelés dans le texte sont : les normes établies par la société et notre incapacité à définir des normes universelles. Cependant, ces deux arguments possèdent des failles. Premièrement, ils sont principalement basés sur un sophisme : l’appel à la société. Deuxièmement, le deuxième argument du texte est totalement invalide puisqu’il est possible de définir des normes universelles.

Commençons par le premier argument et rentrons plus profondément en lui afin de mieux le comprendre. L’auteur du texte explique que les codes moraux sont des règles instaurées par les sociétés au cours des époques et que ces normes varient en fonction de la société, de l’époque et de l’endroit dans lequel nous vivons. Ce dernier base premièrement sa thèse en affirmant que si une majorité de gens approuvent un dogme «X», c’est que cette norme est valable dans cette société. Effectivement, si une majorité de gens croient en ce dogme, c’est qu’il est valide et que toute la population doit s’y conformer. En suivant ce sens, les contraires de ces normes sont instantanément bannis et reprochés. Dans cet ordre d’idée, il nous donne l’exemple des actions de guerres posées par Hitler. Selon ses dires, Hitler aurait bien agi au sens de la société allemande, mais pas au sens du reste du monde. Ce faisant, Hitler aurait été vu comme héros par ses pairs, mais comme monstre au visage du monde. Malgré tout, ces prémisses se trouvent à être invalides, car il y a l’utilisation du sophisme de «l’appel à la société» ou «appel à la