Philo : l'etat est-il l'ennemi de la liberté ?
PHILOSOPHIE
Sujet : L’État est-‐‑il l’ennemi de la liberté ? Le policier ou le gendarme est la représentation de l’État. Sa présence en manifeste le rôle que l’on pense habituellement comme l’exercice d’un pouvoir contraignant qui limite, voire empêche toute liberté. Qu’il soit démocratique ou totalitaire, l’État paraît l’ennemi de la liberté. Ce phénomène illustre bien l'ambiguïté de cette puissance et nous invite à envisager ses effets. Une telle puissance ne risque-t-elle pas de s'exercer au détriment des citoyens ? N'est-elle pas irrémédiablement vouée à contrarier leur liberté ? Ainsi, en tant qu'appareil administratif distinct de la société et possédant le droit de commander, l'État semble faire obstacle à la liberté des membres de cette société. Cependant, si l'on restreint la signification de la liberté au seul pouvoir d'agir à sa guise ; du moins, dès que l'on reconnaît que les désirs des uns peuvent menacer ceux des autres au sein d'une même société. On peut donc se demander s’il est possible de penser que l’État peut être l’ennemi de la liberté. Afin d'éclairer le problèmes, il faudra premièrement s'interroger sur la fonction de l’Etat. Par la suite, s’occuper de la conception de la liberté au sein d’un Etat , ainsi que sa main prise sur celle-ci. Enfin, en s'interrogera sur l’autonomie que procure la liberté.
Si on s’interroge sur la fonction de l’État, on peut penser qu’il a pour rôle essentiel de protéger les individus des violations du droit les uns vis-à-vis des autres. Et c’est dans ce cadre qu’il a une fonction d’organisation de la vie sociale, c’est-à-dire de l’union entre un groupe d’humain sur un territoire donné. En effet, laisser à eux-mêmes, les hommes comme Hobbes le pensait, estiment avoir chacun tous les droits, leur faisant reprendre l’expression de Plaute (Sources: Evene) « L’homme est un loup pour l’homme ». La preuve en est la méfiance que nous avons les